Dans la biométrie, la reconnaissance faciale a une place à part car elle est la plus facilement disponible pour tout acteur (étatique ou privé), sans aucune action préalable de l’utilisateur.
Interdiction de la reconnaissance faciale
Il ne s’agit pas d’une interdiction généralisée, mais d’une première interdiction locale1, aux Etats-Unis : la ville de San Francisco vient d’interdire (en mai 2019) l’utilisation de reconnaissance faciale, en raison de son manque de fiabilité.
Ce qui est intéressant ici est que la problème se situe à la croisée des chemins entre la biométrie et l’intelligence artificielle, car je suppose que San Francisco a entendu parler des bidouilles réalisées pour faire de la reconnaissance faciale chez des petits collègues, où des données partielles ont été complétées par des sosies, des dessins voire des images générées par ordinateur2. Vous imaginez le résultat ? Après ça, le système de reconnaissance faciale verra Leonardo di Caprio ou Sandra Bullock sur tous les trottoirs de la ville… vu que le système se sera basé dessus !
Repensons à l’histoire
Une simple pensée : vous imaginez ce que la reconnaissance faciale, couplée à des milliers de caméras tout partout, aurait donné aux mains de Mengele ?
Autres sources
- https://www.nextinpact.com/news/108485-reconnaissance-faciale-controleurs-europeens-veulent-sauver-face.htm
- Reconnaissance faciale : officiellement interdite, elle se met peu à peu en place
- Des activistes retournent la reconnaissance faciale contre les policiers américains