Je n’imaginais pas inclure un article sur cette société de presse, mais quelque chose m’a mis la puce à l’oreille.
En faisant ma petite revue de presse habituelle (pour le coup au sujet des bisbilles entre Donald T. et l’équipementier Huawei), j’ai vu mentionné (souvent) une accusation contre Huawei : des portes dérobées (backdoors) auraient été trouvées dans leurs équipements réseaux. Cette accusation a été reprise dans un contexte de conflit politico-économique sur la 5G, en 2019, et l’affaire date du début des années 2010 (disons entre 2009 et 2013 pour faire large).
- Voir aussi fake news.
En creusant, on voit que l’affaire a été montée en épingle par Bloomberg, d’après des informations venues de Vodafone Italie. Seule source de publication, la nouvelle de Bloomberg a été reprise de façon virale.
Or quelques temps après, pschittt : ça n’était qu’un banal telnet de debug1. Affaire démontée dans une indifférence polie. Hélas, c’est le fonctionnement désormais classique des nouvelles : d’abord la sensation, et la vérification ne vient que plus tard.
Bon.
Voilà-t-y pas que je me remémore une autre affaire de pschittt : on avait accusé SuperMicro d’avoir installé des puces espionnes sur des cartes mères utilisées partout (Apple, AWS, etc.). Emoi. Puis pschitt qu’on a entendu2, cette fois : il n’y avait pas plus de puces espionnes que de beurre au. C’en a même agacé quelques uns3, cette affaire.
Et qui était derrière ces révélations ? Bloomberg. Tiens, tiens.
Curieux.
Attendons maintenant patiemment le 3e pschitt.