Archives de catégorie : Ebauches

Datacenter

Une donnée informatique, ça brûle. Un Datacenter, ça se répare, ça se protège, ça se bichonne. Le « groupe de réflexion » Uptime Institute a été créé à l’initiative de plusieurs acteurs du secteur des centres de données (gérants, entreprise de conception, de construction de centre de données). Cette organisation est notamment connue pour avoir introduit le système de classification des centres de données en fonction de leur niveau de fiabilité (« Tiers I à IV »).

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Chiffrement ubiquitaire

Qu’est-ce que c’est encore que cette bestiole ? On n’arrête pas les nouveautés, qu’on souhaite pour le meilleur mais qui aboutissent en sécurité souvent sur le pire, comme SGX. Sans compter les nouveautés qui n’inventent rien, à part l’inculture de leurs promoteurs qui ne savent pas que la solution en question a déjà été inventée. Regardons donc.

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Echappement

Technique de substitution d’un caractère interprétable (par un navigateur, un serveur web) par un équivalent sans signification.

Active Directory

Un Active Directory est un annuaire de type LDAP pour Windows, avec deux fonctions principales : identifier des façon unique les ressources (matérielles ou humaines) et les authentifier.

Structure

Une classe est un ensemble d’objets ayant les mêmes attributs. Cela peut être un ordinateur, un utilisateur, une organisation, etc. Parmi les objets nécessaires, les unités d’organisations sont indispensables pour une administration efficace.

Un schéma contient la définition de toutes les classes et de tous les attributs disponibles et autorisés au sein de votre annuaire. C’est un élément dont toute modification est critique, d’où l’existence d’administrateurs spécifique (de schémas).

La base de données de l’AD est divisée en trois partitions :

  • La partition de schéma (définition des classes et objets, unique dans une forêt) ;
  • La partition de configuration (topologie de la forêt, à savoir les informations sur les domaines, les liens entre les contrôleurs de domaines, les sites, etc. ; elle est également unique au sein d’une forêt) ;
  • La partition de domaine (base de données pour un domaine, chaque domaine ayant sa partition propre).

Différence entre WORKGROUP et domaine

Un WORKGROUP permet de relier des ordinateurs dans un groupe de travail mais sans aucune centralisation ou administration. Les ordinateurs d’un même WORKGROUP se parlent mais c’est tout. Dans un WORKGROUP, chaque machine dispose de sa base d’utilisateurs (base SAM) non partagée.

A l’inverse, dans un domaine, la base des utilisateurs et des objets est centralisée, permettant un gestion efficace et centralisée des objets. Chaque contrôleur de domaine contient une copie de l’annuaire et s’assure de la synchronisation de celui-ci.

Contrôleur de domaine

Le serveur sur lequel on crée un domaine devient le premier contrôleur du domaine, contenant la base de données NTDS.dit. Une bonne gestion implique d’ajouter des contrôleurs supplémentaires à ce domaine, les contrôleurs de domaine répliquant les informations entre eux à intervalle régulier (avec versionnage, pour gérer les problèmes de synchronisation). Le dossier partagé SYSVOL sert à distribuer les stratégies de groupe et les scripts de connexion.

Arbres et forêts

De façon assez intuitive, un arbre est une hiérarchie de domaines (chaque feuille étant un sous-domaine de son supérieur), et une forêt est un ensemble d’arbres. La différence majeure est que dans une forêt, chaque arbre est indépendant, même en étant groupés dans une même structure. L’idée est garder cette indépendance tout en gardant un schéma d’annuaire commun, d’avoir un catalogue global et de simplifier l’administration.

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Schéma d’une forêt simple (IT-Connect)

Domaine fonctionnel

Un domaine fonctionnel est grosso modo la version de l’OS ou de l’AD (ex : Windows Server 2012). Dans une forêt, on peut trouver des domaines ayant des domaines fonctionnels différents (ça fonctionne), mais alors la forêt (qui a aussi un domaine fonctionnel).

Ainsi, plus la version est élevée (récente), plus on aura de fonctionnalités. Par contre, au niveau de la forêt, le domaine fonctionnel est la version minimale supportée par l’ensemble des arbres. Logique : il ne peut pas avoir plus de fonctionnalités qu’un de ses membres. Cela implique aussi que pour augmenter le domaine fonctionnel d’une forêt, il faut que tous les arbres supportent au moins la même chose, et un upgrade devra être réalisé si besoin.

Protocoles

Pour fonctionner, un AD utilise divers protocoles. Les plus importants sont LDAP, DNS et Kerberos.

L’annuaire LDAP est l’annuaire de l’AD à proprement parler, comprenant l’ensemble des données. Chaque entrée de LDAP est un objet unique ayant des attributs spécifiques (dont un GUID et un nom unique appelé Distinguished Name).

Le DNS est également indispensable car il permet de retrouver dans le réseau les objets, notamment les plus importants (Primary Domain Controller, catalogue global, KDC, contrôleurs de domaines, etc.).

Kerberos est un service d’authentification, et qui ne sert qu’à cela (il n’intervient pas dans le LDAP ou le DNS). Le gros avantage de Kerberos est de permettre qu’un client C puisse accéder à un serveur (ressource) S sans rien connaître de S. Tout passe par des serveurs tiers.

Moyens d’authentification

Source : https://sparrow365.de/index.php/en/2024/04/22/all-roads-to-entra-id-sso/

Sources

Active Directory Federation Services

Outils

Voir aussi

DSP2

La DSP2 est l’exemple de directive idiote, ma fichue, et mal conçue. Elle est censée apporter de la sécurité dans les moyens de paiement informatiques bancaires, et favoriser l’éclosion de fintechs.

Or cette directive semble vraiment avoir été écrite par des gens qui n’y connaissent rien à la sécurité informatique, rien aux banques, et rien aux startups.

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Technologie humaine

Facebook n’a pas aimé le documentaire de Netflix sur son réseau social (the Social Network), et le fait savoir. Les réseaux sociaux sont une plaie. Certes ils ont des vertus mais conduisent aussi à de trop nombreux vices, en particulier lorsqu’on les associe au politiquement correct, une plaie venue des universités américaines. Et pour mieux combattre son ennemi, il faut le connaître.

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