Pour le SANS Institute, les cinq grands types de cyberattaques les plus dangereuses attendues1 pour 2018 sont :
- Le piratage des données stockées dans le cloud : plus il y en a, plus ça intéresse les pirates. Le crime suit l’usage.
- La désanonymisation des données : en lien avec la quantité astronomique de données que nous produisons et la capacité à les traiter à grande échelle, des données a priori anonymes peuvent être réattribuées à leur propriétaire (et à leur véritable identité).
- La monétisation des compromissions (minage de cryptomonnaies) : le vol de ressources informatiques se rentabilise via le détournement des ressources pour du minage.
- L’exploitation de failles matérielles : vous avez entendu parler de Spectre ? On pensait ces vulnérabilités peu fréquentes, mais on n’en est plus aussi sûr que cela, et leurs conséquences peuvent être énormes tout en étant très difficile à corriger.
- La perturbation de services essentiels : l’appât du gain ne rentre pas forcément en ligne de compte, mais des considérations géo-stratégiques conduisent des Etats à produire ce genre d’attaque.
Le Ministère de l’Intérieur français a publié un « État de la menace liée au numérique en 2018« , dans lequel on voit surtout la continue professionnalisation de la cybercriminalité, avec des modèles économiques variant selon la demande, avec du Crime-as-a-Service où on achète non pas seulement un malware mais tout un ensemble de services pour le mettre en oeuvre.